Page 12 - La Nuit des Feuillentines

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La Novice, persuadée de tout ce
qu’on lui disait, n’eut rien à opposer
que sa douleur et ses larmes ; elle
en chercha le soulagement dans la
prière qu’elle ft à Dieu, après que
sa Supérieure se fût retirée.
La nuit étant survenue, elle se leva
de son lit pour trouver son repos dans
le sein de Dieu. Elle se prosterne
et s’humilie en sa présence et dans
l’excès de son affiction, elle lui parla
à peu près dans ces termes :
“Dieu, d’une miséricorde infnie,
consolateur des âmes affigées,
souffrez que votre servante
répande devant vos yeux toute
l’amertume de son coeur.